HISTORIQUE/SITUATION
Le nouvel immeuble, situé à la route d’Arzier, à Saint-Cergue, offre vingt-et-un logements en PPE. Ils sont proches de la localité, de sa gare, de ses commerces et présentent une particularité architecturale: on y accède par deux passerelles, l’une pour les piétons, l’autre pour les voitures. La parcelle se trouve, en effet, plusieurs mètres en-dessous du niveau de la route.
PROGRAMME
Le projet prévoit la construction de vingt-et-un logements, d’un garage commun et de toutes les commodité habituelles. Onze appartements sont d’un seul niveau et dix sont des duplex. Les deux groupes sont séparés par un étage consacré exclusivement aux voitures. Les logements vont du studio au quatre pièces. Ils sont spacieux, avec de belles pièces à vivre et profitent tous d’un balcon ou d’un accès à un jardin privatif.
PROJET
Située en contrebas de la route d’Arzier, à proximité immédiate d’une petite forêt, la construction se situe dans la zone d’une nappe phréatique à protéger de manière absolue. Pour compenser la différence de niveaux entre parcelle et route, les concepteurs imaginent un immeuble conçu en sandwich, avec deux niveaux de logements situés dans la partie inférieure – rez-de-chaussée et premier étage –, puis le niveau des garages qui occupe le milieu du sandwich et, enfin, les deux niveaux consacrés aux duplex, dont l’un mansardé. La position médiane du garage et du hall d’entrée apporte la solution à l’écart entre la parcelle et son accès. Deux passerelles relient la route d’Arzier à l’immeuble, l’une pour les piétons, l’autre pour les voitures. Un escalier extérieur complète les moyens d’accès.
CONCEPT
Cette topologie inhabituelle ne nuit en rien à l’équilibre architectural du bâtiment. Son harmonie extérieure est assurée par le jeu des façades, qui allie un crépi blanc à un bardage en bois sombre, qui fait sa personnalité et la liaison avec la forêt contiguë.
RÉALISATION
Les travaux préparatoires nécessitent le renforcement du talus séparant l’immeuble de la route et des précautions particulières pour la protection de la nappe phréatique. Une paroi moulée assure la stabilité de la route tandis qu’un radier de huitante centimètres d’épaisseur garantit l’étanchéité par rapport à la nappe phréatique et l’assise de l’immeuble. Ce radier intègre l’entrée de tous les réseaux reliant la construction aux services extérieurs. L’immeuble est de structure conventionnelle, en béton doublé d’une isolation périphérique crépie pour une partie des façades, doublée de bardage de bois pour les autres parties. La construction est équipée de caves et d’un abri PC. Le chauffage est assuré par une centrale à pellets. Le toit est équipé de panneaux solaires thermiques – pour l’eau sanitaire – et photovoltaïques pour la production électrique.
MESURES PARTICULIÈRES
Des mesures particulières ont été nécessaires durant le chantier pour assurer qu’aucun rejet, de quelle que nature que ce soit, ne mette la nappe phréatique en péril.
AMÉNAGEMENTS EXTÉRIEURS
Outre les jardinets privés pour les logements du rez-de-chaussée et un espace vert commun pour les autres habitants, la forêt qui borde l’immeuble constitue un vrai poumon vert pour les habitants.
DÉFIS ET POINTS FORTS
L’emplacement de la parcelle et la présence d’une nappe phréatique constituaient de vrais défis pour ce projet. Tous deux ont trouvé une solution pour donner naissance à une construction originale qui offre des logements de qualité et de toutes les opportunités que recèle le Jura lémanique.
